venerdì 30 marzo 2012

Aurélien - Louis Aragon

Qu’est-ce que j’ai ? Qu’est-ce qui me prend ? Tout le passé qui me remonte, une marée. Les moments de la vie qui ressemblent à une marche manquée. Comme demander pardon à quelqu’un dans la foule, par hasard bousculé. Je n’aurai nulle par comme ici été le jouet de moi-même. Il n’y a pas besoin de langage entre un homme et une femme. Mais celle-ci, ce n’est pas la parole qui lui manque. C’est d’être. Ce n’est pas une femme, c’est l’absence. Inutile de lui sourire. Elle est ailleurs. Elle est l’ailleurs. La fin muette de la nuit. 


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