lunedì 25 febbraio 2013

Eugène Delacroix, Journal

Paris 2 août 1855 : En sortant, je vais voir l'exposition de Courbet, qu'il a réduite à dix sous. J'y reste seul près d'une heure et je découvre un chef-d'œuvre dans son tableau refusé (L'Atelier); je ne pouvais m'arracher à cette vue. Il y a des progrès énormes, et cependant cela m'a fait admirer son Enterrement. Dans celui-ci, les personnages sont les uns sur les autres, la composition n'est pas bien entendu. Mais il y a de superbes détails : les prêtres, les enfants de chœur, le vase à eau bénite, les femmes éplorées, etc., etc. Dans le dernier (L'Atelier), les plans sont bien entendus, il y a de l'air et des parties d'une exécution considérable : les hanches, la cuisse du modèle nu et sa gorge ; la femme du devant qui a un châle. La seule faute est que le tableau qu'il peint fait amphibologie : il a l'air d'un vrai ciel au milieu du tableau. On a refusé là un des ouvrages les plus singuliers de ce temps ; mais ce n'est pas un gaillard à se décourager pour si peu.

martedì 12 febbraio 2013

L’amore bandisce la presunzione: invece di immaginare il fuoco che il mio corpo avrebbe potuto dare al suo, scendevo sottozero con la regina dei miei pensieri, non c’era limite alla glaciale ustione che potevamo raggiungere insieme. A. Nothomb - Il viaggio d’inverno